dar el-beida,casablanca
LA RENAISSANCE DE LA VILLE
L'occupation humaine est très ancienne sur le site de Casablanca,mais c'est de l'époque médiévale que datent les premières mentions historiques.Ces sources sont plutôt rares ou évasives car la ville a connu une solution de continuité de son histoire durant trois siècles.
En outre,les aménagements urbains depuis deux siècles ont,en très grande partie,effacé les restes de ce passé.Les historiens et géographes arabes lui donnent le nom d'anfa,alors que les cartes et les texte européens la connaissent sous des noms dérivés:Anfa ou Anafé,Anif,Nafé etc...Les sources génoises s'intéressent à la fine laine des"mérinos".
C'est aussi un repère de corsaires que les portugaise fortement armés anéantissent en 1468,au point que Léon l'africaine,au XVI siècle,pense"qu'il est hors de toute espérance qu'elle puisse etre réhabitée".La ville s'éteint alors pour n'etre plus qu'un gite d'étape,un point de repère sur la cote.
Jusqu'au dernier tiers du XVIII siècle,les sources font état d'une ville fantôme.Louis Chénier,le père du poète,consul de France à salé,évoque"Anafé,qu'on appelle aujourd'hui dar-beyda habitée par quelques maures logés sous des cabanes".
En1769,le sultan Sidi mohamed ben abdallah(1757-1790),dont l'œuvre de rénovation du maroc ne sera jamais assez rappelée,reprend mazagan aux portugais.peu après,il décide de reconstruire l'antique place forte d'anfa pour compléter son
dispositif défensif atlantique entre rabat et magador.
le périmètre des remparts d'anfa est en gros conservé et l'espace intra-muros offre,pour un siècle,un vaste espace constructible.
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