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الرجاء يخطف تعادلا قاتلا في الديربي

خطف نادي الرجاء الرياضي البيضاوي تعادلا قاتلا من ضيفه الوداد الرياضي البيضاوي في الديربي "115" الذي جمعهما على أرضية المركب الرياضي محمد الخامس برسم الجولة العاشرة من الدوري المغربي للمحترفين.

وسيطر نادي الوداد البيضاوي على مجريات الجولة الأولى وتقدم في النتيجة عن طريق لاعبه الإيفواري باكاري كوني من ضربة حرة بديعة في الدقيقة 25 من المباراة نفذها بكيفية رائعة لم تترك حظا للحارس خالد العسكري في التصدي لها.

وفي الجولة الثانية ، حاول نادي الوداد البيضاوي الحفاظ على النتيجة من خلال الاعتماد على قبول اللعب والهجمات المرتدة التي قادها إيفونا وهو الأمر الذي سنح للفريق الأخضر تعديل النتيجة عن طريق رأسية من متوسط الميدان الإيفواري هيلاير كوكو في الدقيقة 89.

وبهذه النتيجة تساوى الفريقان في النقاط في المركز الرابع برصيد 16 نقطة مع مباراة ناقصة للفريق الأخضر.

voyage a Aid l'adha

Pour le réseau ferroviaire, l’Office national des chemins de fer  (ONCF) a renforcé son offre  en mettant en place un  plan de transport «Spécial Aïd».
Ce programme  est «destiné à assurer les déplacements de ses clients dans les meilleures conditions de confort et de sécurité»,  annonce-t-on auprès de la direction de l’établissement. Couvrant la période du 11 au 27 octobre, ce plan   porte sur  la mise en circulation de  trains supplémentaires sur les  principaux axes du réseau ferré: Casablanca-Rabat-Fès-Meknès-Marrakech-Tanger-Oujda. L’Office a mobilisé plus de 3.000 cheminots pour accueillir et orienter les voyageurs dans toutes les gares.
Pour éviter les longues files d’attente, des facilités ont été mises en place pour se procurer les billets à travers notamment le renforcement du nombre de guichets de vente de billets et la mise en place de distributeurs automatiques de tickets. Toutefois, l’Office invite sa clientèle à s’informer au préalable sur les horaires et à se procurer les billets aller-retour à l’avance.
En cette période de fête, le transport via autocar enregistre   une forte demande, surtout au départ des grandes villes. Et les bousculades dans les gares routières sont monnaie courante. Pour éviter ce genre de problème, le ministère de l’équipement et du transport a mobilisé  une capacité supplémentaire de départs. Ainsi, des autorisations exceptionnelles de renforcement de lignes ont été délivrées aux professionnels «sur la base d’une procédure d’appel d’offre visant la transparence et l’équité entre les entreprises», souligne le département de tutelle.
A noter qu’une commission spéciale composée des représentants de l’autorité locale, de la Direction générale de la Sûreté nationale et de la direction de la gare routière a été mise en place pour assurer le suivi de l’opération du transport au niveau des gares routières, notamment  en matière du contrôle des prix.

Aïd Al Adha a casablanca

les agents de collecte ont travaillé d'arrache-pied. Les camions ont sillonné les rues de jour comme de nuit et les ouvriers ont mis beaucoup de coeur à la tâche. A 23 heures, comme à 7 heures du matin, des équipes collectaient les ordures, par un froid dur à supporter. A presque tout moment de la journée ou de la nuit, les bacs à ordures étaient vidés. “Les années précédentes, les bacs à ordures, s'ils existent, étaient déjà pleins avant la journée de l'Aïd. Nous ne trouvions pas où mettre les ordures. Alors, nous les déposions à côté des bacs. Les employés des communes ne travaillaient pas, alors que c'est justement pendant cette période qu'ils devaient fournir le plus d'efforts”, avance un citoyen.
Les opérations de sensibilisations que certaines sociétés avaient menées la veille de l'Aïd ont donné de bons résultats. Les citoyens ont réagi de manière civique et ont donc fortement utilisé les sacs en plastique qui leur ont été distribués à cet effet. “Quand la rue est propre, et que les sociétés s'acharnent jour et nuit pour garder cette propreté, personne n'oserait jeter ses ordures dans la rue, quitte à les garder dans sa maison jusqu'au passage des camions”, souligne un autre citoyen.

CASABLANCA | Centre Mohamed VI d'Oncologie - Gynécologie |

Centre d'Oncologie - Gynécologie de Casablanca. Dépister, diagnostiquer, soigner



Sobre, fonctionnel et réconfortant, le Pôle d'excellence en oncologie gynécologique est actuellement en chantier à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca. Pour l'agence MS-ARCHID, il a été primordial d’apporter une traduction spatiale simple au programme à taille humaine de l'ALSC (Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer).


La construction du bâtiment a été le fruit d’un partenariat entre L'ALSC (Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer), les CHU et les régions, afin de doter les grandes villes d'outils performants pour le dépistage et le traitement des cancers de la femme. L'ALSC a mis en place des pôles d'excellence qui viennent compléter les plateaux techniques déjà existants. « C'est dans ce cadre que le projet a été confié à MS-ARCHID par l'Association ALSC ».
Le pôle d'excellence en oncologie gynéco-mammaire est implanté dans l’enceinte du Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca, à proximité du Centre d’oncologie, qui fut lui-même inauguré en novembre 2008. Le bâtiment est en cours de chantier depuis la mi-juin 2010 sur l’emplacement d’un ancien pavillon démoli. Son emprise aux franges périphériques de l’hôpital le rend directement accessible depuis la rue de Sebta. Il s’ouvrira sur la ville, de sorte que ses services accueillent toutes les femmes venues de la région du Grand Casablanca, pour le dépistage et le diagnostic précoce des cancers du sein et du col de l’utérus. « L'implantation du bâtiment a nécessité le dessin d'un bâtiment traversant, afin que le centre de consultation soit ouvert sur le CHU existant et que le centre de dépistage soit ouvert sur la ville. Il était primordial que les femmes soient incitées à se faire dépister sans entrer dans un hôpital, mais plus discrètement dans un cadre agréable et accueillant ».
A l’entrée du bâtiment composé d’un seul étage, les architectes ont ménagé une placette triangulaire. Organisée en parvis où seront installés éclairage et mobilier urbain, elle marquera une zone de transition entre l’espace public et le territoire de l’ensemble hospitalier, habitée par la présence d’une sculpture. C’est donc un lieu ombragé qui sera principalement destiné aux accompagnateurs des malades, afin qu’ils puissent patienter le plus confortablement possible.
Les espaces extérieurs, traités par du minéral et du végétal, créeront une atmosphère agréable, rafraîchissante et apaisante. Une fois le poste de sécurité franchi, la placette publique se prolongera par une cour intérieure privée équipée de petits kiosques abrités du soleil.
Le bâtiment reprend la forme en « L » du pavillon de consultation auquel il s’est substitué. L'agence MS-ARCHID a opté pour un parti architectural simple et fonctionnel, inscrit dans une trame carrée de quatre mètres de côté. L’arrière du bâtiment sur pilotis libère un espace planté d’arbres en rez-de-jardin, ce qui accentue la légèreté de sa mise en œuvre.
A l’abri de l’enveloppe du bâtiment, s’organisent les différents services du centre répartis sur trois niveaux.
- Au sous-sol, on trouve la documentation et les archives, le service de radiologie disposant d’un scanner ainsi que la zone de détente du personnel.
- Après avoir été accueillies au RDC, il est prévu que les patientes soient guidées par une signalétique colorée vers les services de consultation d’oncologie, ou le centre de dépistage et de diagnostic, ou vers le service de consultation antidouleur. D’ailleurs, « les circulations ont été travaillées avec les médecins de manière à optimiser leur fluidité » observent les architectes.
• Le centre de consultations est affecté d’un accueil spécifique, d’une grande salle d’attente, de six salles de consultation, et d’une salle de soins chirurgicaux. « Etant donné que deux salles de déshabillage ont été prévues pour chaque salle de consultation, le gain de temps dégagé permettra de voir un plus grand nombre de patientes », ajoutent-ils. De plus, ces salles de consultations placées sous la coque bénéficient d’un éclairage zénithal provenant des lanterneaux en forme de cubes qui les chapeautent.
• Le centre de dépistage et de diagnostic précoce est composé d’un accueil spécifique, d’une grande salle d’attente, de six salles de consultations et d’une salle de soins ainsi que d’une salle d’échographie et d’une salle de mammographie qui devraient permettre de traiter trois mille trois cents cas par an.
• Les salles d’attente ont bien évidemment été largement dimensionnées, de manière à recevoir les patientes et les nombreux accompagnants venus les soutenir.
• La consultation antidouleur comporte un accueil spécifique, une salle d’attente et deux salles de consultation, qui devraient permettre de prendre en charge huit mille consultations par an.
Un petit salon d’esthétique et de coiffure avec vue sur le jardin a été dédié au confort après traitement des malades.
Il complétera et humanisera l’ensemble.
- A l’étage, les deux blocs opératoires sont protégés par une coque de béton brut de décoffrage portée par des pilotis dont le volume surplombe la transparence des lanterneaux de verre.
Les façades est et ouest de cette coque sont occultées par un habillage en Alucobond, strié de fentes horizontales; tel un moucharabieh, il atténuera l’impact du soleil. Le service de chirurgie articulé aux blocs opératoires est destiné à traiter deux mille cas par an. Son triple rôle portera sur la réduction et l’amélioration de la qualité du délai de prise en charge, le développement de nouvelles techniques chirurgicales et les moyens d’assurer une formation en chirurgie spécialisée. Huit chambres d’hospitalisation, d’une capacité totale de seize lits suffisant au service, se répartissent autour d’un puits de lumière rectangulaire, planté au niveau du RDC.
Cette réalisation architecturale propose un cadre adaptable à l’évolution des modes de dépistage envisagés dans le cadre du Plan national de prévention et de contrôle du cancer 2010-2019, lancé officiellement le 24 mars 2010 à Rabat par le ministère de la Santé, avec un coût d’objectif de trente six millions de dirhams. Selon les architectes, elle est innovante car « elle suit un programme établi selon des normes internationales. Elle tient compte de l’évolution de la médecine, en particulier celle des méthodes de dépistage et de traitement des cancers de la femme, tout en remplissant parfaitement son rôle de centre de formation d’excellence ».

François Hollande, accueilli par Mohammed VI à Casablanca,

Hollande soigne sa relation avec le roi du Maroc

François Hollande, accueilli par Mohammed VI mercredi à Casablanca, est pour deux jours en visite d'État au Maroc.
François Hollande, accueilli par Mohammed VI à Casablanca.

Le Roi Mohamed VI lance les travaux de construction d'un terminal pour le traitement des voitures transitant par le port de Casablanca

Port de Casablanca : Les effets bénéfiques du contrat-programme de logistique

L’accord d’association entre le Maroc et l’Union européenne et les accords de libre-échange signés avec les États-Unis et plusieurs pays arabes ont, en effet, induit une forte augmentation des échanges commerciaux, ayant nécessité la mise en œuvre du méga projet Tanger Med et la modernisation des autres ports comme celui de Casablanca. Un contra-programme logistique à l’horizon 2015 est à l’œuvre pour hisser le port de Casablanca au rang des grandes infrastructures portuaires dans le monde.

C’est une première au Maroc : un espace de stockage vertical d’une capacité de 5 000 voitures dans le port de Casablanca, inauguré le 26 avril par le Roi Mohammed VI. Ce nouveau terminal voiturier aura un effet d’entraînement sur le secteur d’importation et d’exportation des voitures. Signe de la forte évolution du secteur ces dernières années, le trafic des voitures transitant par le port de Casablanca a enregistré une croissance de 8% entre 2007 et 2011. Selon Marsa Maroc, ce trafic a été réparti en 2011 à raison de 74% à l’import et 26% à l’export. Les exportations de voitures neuves ont démarré en 2007 avec 7 091 unités pour atteindre 29 288 unités à fin 2011.
Ce terminal est l’une des composantes du programme de renforcement des prestations de Marsa Maroc qui gère, dans le cadre de concessions, des terminaux et quais dans huit ports du Royaume à savoir ceux de Nador, Mohammedia, Casablanca, Jorf Lasfar, Safi, Agadir, Laâyoune et Dakhla, ainsi que le terminal vrac et marchandises diverses du port de Tanger Med I, dans le cadre d’un contrat de sous-traitance signé avec TMSA.  La mise en exploitation de l’espace de stockage des véhicules s’ajoute aux travaux de construction de la liaison entre le port de Casablanca et la zone logistique de Zenata, lancés le 24 avril par le Roi, en vue de répondre à la hausse du trafic au port. Cette connexion, qui sera réalisée pour un coût de 700 millions de DH, s‘inscrit dans le cadre de la stratégie nationale de logistique. Elle est appelée à réduire de manière significative l’engorgement des différents axes routiers menant au port de Casablanca, à améliorer les conditions de transport des marchandises et à fluidifier le trafic des poids lourds, dont le nombre a connu une augmentation sensible ces dernières années et devra passer de 4 504 (2011) à 5 195 (2015) et 6 707 à l’horizon 2020.
Le contrat-programme de logistique est notamment porteur de deux projets, d'un montant total de 1,3 milliard de dirhams.
Le premier projet porte sur une connexion routière entre le port de Casablanca et les zones d'activités logistique de Zenata (Mohammedia) et MITA-Casablanca. Il va améliorer les conditions de transport des marchandises et rendre plus facile la circulation des poids lourds. 4 504 camions ont emprunté en 2011 l'axe entre l'aéroport et la zone logistique de Zenata (323 hectares) et les projections parlent de plus de 5 000 en 2015 et près de 7 000 en 2020.
Cette connexion routière va aussi offrir une alternative aux routes habituelles surchargées, améliorer la circulation urbaine, l'insécurité routière et les nuisances sonores dans le Grand Casablanca. Ces travaux auront donc également une dimension sociale et environnementale.
Cette voie de 21,3 km, pour un investissement de 700 millions de dirhams (62,7 millions d’euros), sera réalisée en quarante mois grâce à un partenariat entre le ministère de l’Equipement et du transport et l’Agence nationale des ports. Elle comprendra une section maritime de 4,3 km, l'extension du réseau actuel sur 10 km et une nouvelle route de 7 km.
Le second projet concerné par ce lancement est la création de la zone logistique MITA-Casablanca confiée à l'ONCF, les chemins de fer marocains. En décongestionnant le Port, les autorités marocaines vont donner de l'air à son hinterland qui représente 60% de son volume commercial. Dotée d'un investissement de 600 millions de dirhams (53,7 millions d’euros), la zone logistique MITA-Casablanca, située à environ 6 km du port de Casablanca, va se développer sur 32 hectares avec des entrepôts aux normes internationales destinés aux logisticiens.
Elle bénéficiera à terme de 40 hectares, dont 32 destinés au port sec sous douane existant depuis juillet 2009, et sera réalisée en trois phases. La première se déploiera dès décembre 2012 sur 12 hectares avec 26 000 m² d'entrepôts de stockage, 3 400 m² d'entrepôts de messagerie, 1 300 m² de bureaux annexes et un centre d'affaires de 4 500 m².

maroc-france tramway de casablanca

Le tramway Citadis de Casablanca durant les tests ©Alstom Transport / RATP/J.F.Mauboussin

Sa Majesté le Roi du Maroc, Mohammed VI, a inauguré le 12 décembre 2012 le tramway de Casablanca. L’événement s’est déroulé en présence d’Abdelilah Benkirane, chef du gouvernement marocain, de Jean-Marc Ayrault, premier Ministre français, de Mohamed Bousaid, Wali de la région de Casablanca, de Mohamed Sajid, Maire de Casablanca, de Youssef Draiss, Directeur général de Casa Transports, de Pierre Mongin, Président directeur Général de la RATP et de Patrick Kron, Président-Directeur Général d’Alstom.

Casa Transports - entreprise publique chargée de la gestion des transports en commun à Casablanca - avait attribué en 2009 à Alstom un contrat pour la fourniture de 74 rames de tramways Citadis. Deux autres contrats signés en 2010 portaient sur l’installation par Alstom des systèmes de signalisation et de l’alimentation électrique de la ligne.

Cette ligne de 31 km, la plus longue jamais construite en une fois, relie les quartiers est et sud-ouest de Casablanca en passant par le centre-ville. Elle dessert 48 stations. Les rames Citadis, longues de 65 mètres en unité double, peuvent accueillir jusqu’à 606 passagers. Elles transporteront jusqu’à 250.000 voyageurs par jour. Les versions de Citadis conçues pour Casablanca sont dotées de 12 portes latérales et d’un plancher bas intégral qui permettent un accès aisé et facilitent les flux de passagers. Le design du Citadis, personnalisé de manière à s’intégrer à l’architecture de la ville, présente une forme arrondie et régulière de bout en bout. Sa couleur orange métallique contraste avec la luminosité de la ville. Les motifs et les teintes utilisés à l’intérieur sont de style marocain. La climatisation, les grandes fenêtres teintées, les larges couloirs, l’affichage d’informations en arabe et en français ont été conçus pour offrir les meilleures conditions de voyage.

Le service sera assuré de 5 heures 30 à 23 heures 30, avec, à terme, des intervalles de 4 minutes 45 aux heures de pointe et de 8 minutes 30 aux heures creuses. Les temps de parcours prévus sont de 63 minutes 30 pour la ligne allant d’Ennassim à Facultés, et de 69 minutes pour la ligne allant d’Ennassim à Hay Hassani. Une fois tous les réglages techniques terminés, les priorités aux feux assurées, le respect total de la plateforme du tramway garanti, la vitesse commerciale moyenne atteindra 18,8km/h avec un taux de priorité aux carrefours de 75 %.

L’équipement de signalisation fourni et installé par Alstom garantit la sécurité aux intersections de la ligne. Il gère également les croisements routiers et donne la priorité au tramway, pour une meilleure efficacité et une plus grande sécurité.

Casa Tram, le groupement mené par RATP Dev aux côtés de la Caisse de Dépôt et de Gestion du Maroc et de la holding Transinvest, sera responsable de l’exploitation et la maintenance de la ligne pour une durée de cinq ans. Casa Tram a signé en juillet 2012 un contrat de sous-traitance avec Alstom pour la maintenance de la flotte et des infrastructures. Une quarantaine d’employés d’Alstom effectueront chaque jour les opérations de maintenance préventives et correctives des rames ainsi que leur nettoyage extérieur et intérieur dans un tout nouveau centre de 13,800 m2 situé à Casablanca.

RATP Dev  a élaboré le programme et les procédures d’exploitation, la réglementation et la politique de maintenance. Elle a réalisé l’ensemble des essais techniques d’exploitation et assuré la réception des équipements fixes, des équipements de fourniture d’énergie, des systèmes de signalisation et du matériel roulant.

La gestion des circulations sera assurée grâce au PCC, Poste de Commande Centralisée situé au centre d’exploitation et de maintenance (CEM) de Sidi Moumen à l’extrémité Est de la ligne, l’un des plus grands au monde (surface de 7 ha).

Les Citadis de Casablanca ont été fabriqués et assemblés en France dans l’usine de Reichshoffen. Les autres sites impliqués dans le projet sont La Rochelle (ingénierie), le Creusot (bogies), Ornans (moteurs), Villeurbanne (systèmes électronique em

barquées) et Tarbes (chaînes de traction).

A ce jour, 1 600 rames de tramways Citadis ont été commandées par 40 villes dans le monde. Au total, plus de 4,8 milliards de passagers ont été transportés à bord des Citadis d’Alstom qui ont déjà parcourus 400 millions de kilomètres.

le chomage a casablanca

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chomage au capitale économique
 En dépit de la crise, le taux de chômage baisse d’environ un point pour se situer à 8% au deuxième trimestre 2009 contre 9,1% une année auparavant.
 Les statistiques annoncées, lundi 27 juillet 2009 à Casablanca, par Ahmed Lahlimi, Haut Commissaire au Plan sont surprenantes, d’autant plus que le Maroc subit de plein fouet la crise financière et économique mondiale.
 Les taux annoncés sont en décalage flagrant avec la réalité du tissu industriel national. Il suffit de constater les licenciements massifs observés au niveau du textile pour se rendre compte de cette situation.
 Le secteur automobile, les industries de transformation et même l’agriculture ont offert moins d’opportunités d’emplois ces deux dernières années.
L’enquête en question a, cependant, mis la lumière sur le déséquilibre régional.
Les différentes régions du Royaume ne sont pas à égalité face au chômage. 

Les régions qui connaissent une dynamique de développement disposent d’un marché d’emploi très animé sous l’effet principalement des grands projets structurants en cours de réalisation. En revanche, les autres régions exportent leurs actifs chômeurs vers les zones qui offrent des opportunités d’emploi.
A noter que ces chiffres ont été présentés à l’occasion de l’annonce des résultats détaillés de l’enquête nationale sur l’emploi réalisé par le HCP ainsi que la publication des Repères Statistiques couvrant la période 1998-2008 et intitulées: « Croissance et développement humain au Maroc».
L’enquête qui a concerné un échantillon d’environ 60.000 ménages, dont près de 20.000 résidents en milieu rural, relève qu’entre le deuxième trimestre de l’année 2008 et la même période de 2009, quelque 232.000 emplois ont été créés au Maroc.

 Le taux de chômage a baissé d’environ un point pour se situer à 8% au deuxième trimestre 2009 contre 9,1% une année auparavant. 
Selon le milieu de résidence, le taux de chômage est passé de 14% à 12,6% en milieu urbain et de 3,9% à 3% en milieu rural.
Il ressort de la même enquête que le volume du chômage a baissé de 11,8% au niveau national, passant de 1.033.000 chômeurs au deuxième trimestre 2008 à 911.000 chômeurs au second trimestre de l’année en cours, soit 122.000 chômeurs en moins.
Les chiffres ne collent forcément pas souvent avec la réalité et suscitent des polémiques interminables.

 Ces statistiques risquent de nourrir un grand débat au sujet de la situation du marché de travail au niveau national.
L’analyse des données des enquêtes en 2007 et 2008, révèle une légère régression du taux d’emploi national de 0,2 point( de 46% à 45,8%). Par milieu de résidence, le taux d’emploi rural a diminué de 0,8 point(de 57,4% à 56,6%) contre une augmentation du taux d’emploi urbain de 0,2 point(de 38% à 38,2%). Le taux d’emploi des hommes a stagné autour de 68,7% et celui des femmes a baissé de 0,4 point(de 24,4% à 24%)., Par secteur d’activité, les créations d’emploi, entre le deuxième trimestre 2008 et la même période de l’année courante, ont concerné l’agriculture, forêt et pêche, avec 196.000 postes(176.000 en milieu rural et 20.000 en milieu urbain) contre des pertes de 116.000 postes une année auparavant et de 41.000 postes en moyenne au cours des trois dernières années.

 Les BTP ont créé 40.000 postes contre une moyenne annuelle au cours des trois dernières années de 92.000 postes. 
Les services ont contribué à hauteur de 11.000 postes(création de 42.000 postes en villes et perte de 31.000 postes en milieu rural) contre une moyenne annuelle au cours des trois dernières années de 132.000.
En revanche, l’industrie y compris l’artisanat a perdu 7.000 postes d’emploi (+.23.000 postes dans les villes et -30.000 postes en milieu rural).
Par branche d’activité, des variations importantes en matière de création d’emploi ont été constatées par le Haut Commissariat au Plan en milieu urbain. Ainsi, des pertes d’emplois ont été enregistrées au niveau du textile et habillement avec 24.000 postes perdus; du transport, entrepôt et communication avec 25.000 postes perdus; les industries alimentaires et de boissons avec 8.000 postes ainsi que les industries extractives avec 1.000 emplois. Par contre, plusieurs branches ont enregistré des créations d’emploi. Il s’agit particulièrement des BTP, avec 32.000 postes créés; des banques, assurances et activités immobilières, avec 29.000 postes et des services personnels et domestiques avec 14.000 postes.
Le Haut Commissariat relève que l’analyse différentielle des taux d’emploi régionaux montre des disparités prononcées. 

Ainsi, en 2008, le taux d’emploi varie-t-il entre 32,9% dans la région de Guelmim-Es-Semara et 54% dans la région de Chaouiz-Ouardigha.
Les disparités des taux de chômage au niveau régional sont assez fortes.

 Les régions les plus touchées par le chômage sont celles du Sud, l’Oriental(20%); Rabat-Salé-Zemmour-Zaer (14%); Grand Casablanca 12%); et Gharb-Chrarda-Béni Hsen 11,3%).
 A l’inverse, le chômage touche seulement 4,3% des actifs de Marrakech, 5,8% de ceux de Tadla-Azilal et 6,4% de ceux de Chaouia-Ouardigha. Dans les autres régions, le taux de chômage avoisine la moyenne nationale.
 Il varie entre 7,1% au niveau de Fès-Boulemane, Sous-Massa-Darâa et Taza-Al Hoceima-Taounate et 9,6% au niveau de Meknès-Tafilalet.

Agressions a casablanca

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                      13 agressions par jour à Casablanca  

Au total, 2.536 vols ont été signalés en sept mois.

Les attaques sont surtout concentrées à Casa-Anfa
Vol à l'arrachée, attaques à l'arme blanche… Les rues de Casablanca sont devenues dangereuses. Un climat d'insécurité s'est installé dans la métropole en raison de la recrudescence des vols avec violence.

 Les chiffres de la Préfecture de Casablanca sur ces vols n'en retracent pas toute l'ampleur ressentie par la population. 

Ces statistiques font état d'une augmentation de 5% des vols au titre des sept premiers mois de l'année. Ils se sont établis à 2.536 vols contre 2.412 à fin juillet 2000. 

Ce qui équivaut à 13 vols avec violence par jour signalés contre 11 comparativement à la même période de l'année dernière. Et au total, 1.750 affaires ont été résolues contre 1.344 en 2000. Ces chiffres s'ils sont jugés en dessous de la réalité c'est en partie en raison du climat de méfiance qui continue à caractériser les rapports entre les citoyens et agents de police. Ce qui influe automatiquement sur la décision d'une victime à se présenter devant un poste de police pour porter plainte.

 Dans la majorité des cas, ces victimes préfèrent garder le silence puisqu'ils jugent que leur cause est perdue d'avance. “Le manque de réactivité des agents de police”, étant toujours montré du doigt.

 En revanche, le fameux récépissé de dépôt de plainte nécessaire au renouvellement des papiers d'identité constitue une des raisons qui poussent des victimes à signaler les vols. Mais une chose est sûre, les chiffres de la Préfecture ont au moins le mérite de relever les zones ou les vols sont concentrés. Casa-Anfa arrive en tête avec 1.083 attaques contre 1.164 comparativement à la même période de l'année dernière.

 Le nombre d'affaires élucidées est de 691 et 668 respectivement à fin juillet 2001 et 2000. Viennent ensuite, Ben M'sick Sidi Othmane, avec 445 affaires signalées et Hay Mohammadi Aïn Sebaâ avec 340 affaires. 

Au niveau de ces deux zones, une légère recrudescence des vols a été observée par rapport à la même période de l'année dernière.

 L'explication avancée par les services de la Préfecture est que  "le renforcement de la sécurité au niveau des quartiers à risque a repoussé les malfaiteurs du centre pour agir dans les zones périphériques". 

Pour renforcer la sécurité dans la métropole, les services de la Préfecture soulignent qu'ils agissent de deux manières: d'abord par un volet préventif qui consiste particulièrement dans le renforcement de l'effectif des policiers dans les quartiers à risques. Ensuite, par la répression qui porte par exemple sur la remontée des filières”


la délinquance juvénile a casablanca

La drogue et les jeunes

La délinquance juvénile au Maroc a pris une grande ampleur. Elle révèle une inadaptation sociale plus au moins grave, une grande immaturité et une impulsion incontrôlée.

 Casablanca, capitale économique, abrite des milliers d'enfants innocents délaissés par leurs parents et qui n'ont pas les moyens de subvenir à leurs besoins vitaux. 

Ces enfants confrontent seuls le monde extérieur. Ils sont maltraités et marginalisés. Ils se trouvent dans un état pitoyable et n'ont qu'un seul refuge, la rue.

 C'est ainsi qu'ils commencent à se droguer, voler, mendier…Tous les moyens sont bons pour trouver de quoi se nourrir pour continuer à vivre.


Le Pr. Said ramadan, psychologue, explique les raisons de la montée en flèche de ce phénomène il ajoute «c'est un retournement prévisible de la situation qui va en empirant, avec des comportements qui se transforment en véritables échanges d'agressions adoptés en habitude dans un refus de l'autre, une affirmation de soi, un rejet de tout ce qui ne vient pas de l'entourage immédiat de la personne perçue comme adversaire, un ennemi à éliminer.


Et tous les moyens sont bons pour y parvenir ».Laisser des enfants dans cet état est-il de la faute des parents ou bien est ce la notre ? Les voir se détruire sans bouger le petit doigt est lamentable.


Comment rester indifférent devant un jeune garçon de 12 ans privé d'affection, de scolarité qui ne demande qu'a être pris en charge ? Malheureusement, sa dépendance de la cigarette l'empêche de mener une existence sereine : « mes parents sont décédés et j'ai été confié à ma tante qui a 6 enfants.


Elle m'a dit qu'elle ne peux plus nourrir une bouche de plus et qu ‘elle en a marre de me voir roder dans la rue sans lui apporter un sou. Elle m'a mis à la rue. Cette femme est sans pitié et elle est foncièrement mauvaise ». Comment peut-on être aussi sarcastique de donner naissance à de pauvres enfants pour ainsi les laisser seuls, sans défense et facilement influençables ?


Il est évident que les associations de protection de l'enfance font leur possible pour mettre fin à cette tragédie. Mais, il faut encore multiplier les efforts et songer à l'avenir des plus démunis d'entre nous en sensibilisant nos élèves et en les incitant à se documenter d'avantage sur ce sujet. Un jeune délinquant sera d'autant plus incité à commettre des délits quand le climat familial et l'environnement social est mauvais.


La délinquance juvénile est un problème très malaisé à cerner. Si on arrive à constater les méfaits, on peut difficilement en analyser les causes qui sont très profondes et liées à des phénomènes de société très complexe.

 Une enquête relève que c'est dans les groupes les plus faibles du point de vue socio-économique, que le risque de délinquance systématisée est plus élevé.

Le risque augmente quand les parents ne contrôlent pas ce que font leurs enfants dans les lieux publics et à l'école. Le jeune a besoin d'être rassuré.

 On doit lui donner l'amour dont il a besoin et surtout lui faire confiance afin de lui permettre d'évoluer, et aussi le pousser à participer à des activités. 

Il se sentira très utile et fière d'accomplir des tâches. Si le jeune refuse d'admettre ses fautes et continu à faire fausse route, les sanctions ne doivent pas forcément être très sévères.
 

LE TRANSPORT A CASABLANCA


c'est la circulations a casablanca  
accident de la circulation à Casablanca

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Embouteillage-casablanca











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ESPACES VERTS A CASABLANCA


On ne le dira jamais assez, le Grand Casablanca manque énormément d’espaces verts. La ville suffoque sous la pollution et les blocs de béton, mais il ne faut pas baisser les bras pour autant.
 «90% des Casablancais habitent dans des appartements. On pourrait leur apprendre l’importance des végétaux dans notre environnement et en même temps minimiser le problème du manque de la verdure au sein de la ville», explique Mohamed Haddadou, un architecte-paysagiste.
 Selon ce professionnel en création et aménagement d’espaces verts, on peut créer des jardins au sein des appartements, il suffit d’avoir les bons conseils. «On peut faire un jardin suspendu, fleurir une terrasse, un toit ou une fenêtre.
 C’est le particulier qui décide de ce qu’il veut avoir. Aujourd’hui, on peut faire appel à de grands paysagistes.
 Il y en a pour tous les tarifs», explique-t-il. Personnellement, j’ai commencé dans les années 90 avec une clientèle qui habitait Anfa, ensuite j’ai travaillé dans la zone de Californie et puis, en 2 000, la clientèle s’est élargie sur tout Casablanca de Aïn Sebaâ à Mandarona ou Bouskoura».
Les Marocains sont aujourd’hui à la recherche d’un environnement plus sain. «Au niveau du Grand Casablanca, les surfaces vouées à l’urbanisation et aux aménagements se multiplient très vite. Plutôt que d’attendre l’intervention de la municipalité, les Casablancais ont commencé à prendre les choses en main et à créer leurs jardins individuels ou communs», explique un sociologue casablancais. Selon Mohamed Haddadou, la création des espaces verts est d’abord une question de culture et non pas de budget. «On peut acheter une plante à 150 DH, comme on peut prendre un pot en argile de 10 DH, y planter toutes sortes de graines et le mettre sur son balcon.» En effet, grâce à l’offre diversifiée en matière de plantes et de graines au niveau de la métropole, les Casablancais peuvent même disposer d’un potager à 15 DH, au sein de leurs maisons. «Les Casablancais, contrairement à ce qu’on peut croire, aiment les végétaux. Ils respectent les espaces verts», affirme un jardinier-paysagiste responsable de la création de plusieurs jardins au sein de la capitale économique.
Un avis partagé par M. Haddadou, «aujourd’hui le budget des espaces verts est de 10 DH/personne, mais je suis sûr que dans un an il sera de 20, puis de 40 DH, et ainsi de suite. Il faut juste sensibiliser les citoyens et les conseiller sur l’entretien de leurs végétaux. Malgré les critiques, la ville de Casablanca a fait d’importants progrès au niveau des espaces verts par rapport à la dernière décennie». Selon les professionnels de ce secteur, la ville manque d’espaces verts, mais si on la compare à d’autres villes dans les pays voisins, on y a développé une réelle culture de jardins en créant de nouveaux espaces verts, surtout dans les quartiers défavorisés.


LES BIDONVILLES A CASABLANCA

Habitat. L’brarek font de la résistance

LA SOUFFRANCE

Le mot "bidonville" a été employé pour la première fois en 1953 à propos d'habitats précaires à Casablanca au Maroc pour désigner littéralement des "maisons en bidons", c'est-à-dire un ensemble d'habitations construites par des travailleurs installés dans la ville, avec des matériaux de récupération.

D'autres noms existent, propres à chaque langue, voire à chaque pays ou chaque ville.

 On trouve ainsi les "bidonvilles" dans les pays francophones, mais pas seulement comme le montre l'exemple des ma pane ou ma titi au Gabon.

 Il existe une grande variété de noms locaux : les gecekondus en Turquie, les favelas au Brésil, Jhugi ou Bustee en Inde, Kachi abadi au Pakistan, Slum, Kijiji ou Korogocho au Kenya, Mudduku au Sri Lanka, Imijondolo/Township en Afrique du Sud, Karyane au Maroc, Bairro de Lata au Portugal, Lušnynai en Lituanie ou encore Kartonsko naselje en Serbie.

 Dans les pays hispanophones, on trouve le terme de Barrio en République dominicaine, de Ranchos au Venezuela, de Asentamientos au Guatemala, Cantegriles en Uruguay, Ciudades perdidas ou Colonias au Mexique, Invasiones en Équateur et Colombie, Poblaciones Callampas, Poblas ou Campamentos au Chili, Chacarita au Paraguay, Chabolas en Espagne, Pueblos jóvenes ou Barriadas au Pérou, Villas miseria en Argentine ou Precario/Tugurio au Costa Rica.


Selon un rapport des Nations unies de juin 2006, près d'un citadin sur trois habite déjà dans un bidonville. En Afrique, la croissance de ces quartiers précaires atteint 4,5% par an. Dans les pays développés, 6,4% de la population totale vit dans des bidonvilles ou des taudis.
Le nombre de personnes vivant dans des bidonvilles croît dans le monde à un rythme de 30 à 50 millions de personnes par an.
D'ici à 2050, la population des bidonvilles et des taudis, dans le monde pourrait atteindre 1.5 milliards en 2020, et 3 milliards en 2050, (soit un tiers de la population mondiale) si rien n'est fait pour enrayer la tendance.

la nuit à casablanca

Nuit chaude
صور من الدار البيضاء       صور من الدار البيضاء الدار
Casablanca, la nuit, cache son effervescence dans un calme apparent. 
Les points chauds sont concentrés à quelques endroits. La prostitution est presque partout et à tous les niveaux.
 Le luxe est à Aïn Diab ou se terre dans les hôtels luxueux. Alors que sur les boulevards du centre ville, de vieilles filles vivent à 20 ou 30 dirhams la passe. Les travestis eux, ont fait du parc de la ligue arabe leur fief. Reportage.
CE qu’il y a de plus marquant dans la capitale économique, c’est l’ampleur que prend la prostitution. Quelque soient les endroits fréquentés la nuit, le commerce de la chair s’y est installé sous toutes ses formes. 
Ici, il se fait discret, avec des filles bien habillées et une clientèle prête à débourser une fortune pour passer une soirée qui se terminera dans un loft, une chambre d’hôtels ou même une luxueuse villa.
 Cette clientèle se retrouve surtout à Aïn Diab et dans les hôtels somptueux de la ville.
 Mais, ailleurs, l’offre est présentée, comme de vulgaires objets sur certains grands boulevards de la ville tels Moulay Youssef, Anfa ou bien Hassan II.
 Si la clientèle est exclusivement masculine, l’offre quant à elle touche aussi les garçons.
 Pour faire le tour des points chauds de la ville blanche, il est plus prudent d’être accompagné pour des questions de sécurité.
 Alors, avec notre photographe - qui fait aussi office de garde du corps volontaire - nous parcourons les grandes artères de la ville.

LA POLLUTION A CASABLANCA

LA POLLUTION: 
 Contamination des eaux de surface et souterraines. 90.000 tonnes de déchets industriels déversés sans traitement . La promotion immobilière fait pression sur les espaces préservés Casablanca, capitale de l’économie et surtout de la pollution. Air, eau, assainissement …tout va mal.
 Le rapport sur la situation environnementale de la région du Grand Casablanca est accablant. Les élus, entreprises privées et publiques sont appelés à réagir. La région est menacée, notamment ses eaux. «Les eaux de surface présentent une qualité généralement dégradée», est-il indiqué.
 Les mesures relevées au niveau des stations situées sur Oued Hassar et le barrage du même nom sont de mauvaise qualité. Idem pour les oueds Bouskoura (Nouaceur) et El Maleh (Mohammedia). Les rejets des eaux usées provoquent une pollution de plus en plus grave sous la pression de l’industrie et de la démographie. «Les eaux souterraines au niveau de la région, représentées par les nappes de Berrechid et la Chaouia, sont aussi de mauvaise qualité», souligne le rapport. C’est pourquoi le délégataire de la distribution d’eau conseille d’éviter les eaux des puits pour un usage domestique. 
Ce ne sont pas seulement les eaux qui sont polluées. Les zones humides de Hay Hassani et Mohammedia sont très dégradées à cause du dépôt sauvage de déchets. Là, les autorités locales n’assument pas leur mission, celle d’appliquer la loi et de sanctionner les contrevenants, industriels ou particuliers. 
La gestion des déchets pose aussi de sérieux problèmes à l’environnement. La délégation de ce service à des sociétés privées n’a pas résolu les difficultés: infiltration du lixiviats et contamination des eaux souterraines. Un volet dont la mairie a fait sa priorité depuis 2002. Ainsi la gestion de la décharge de Médiouna a été confiée Ecomed, une société américaine. La décharge devrait être fermée d’ici quelques temps. 
Une nouvelle décharge contrôlée reprendra le relais. L’autre préoccupation des autorités locale, la gestion des déchets verts, l’utilisation de terrains vagues comme dépotoirs et les déchets hospitaliers. Le secteur hospitalier en produit chaque année un peu plus de 1.000 tonnes. Le secteur industriel, à lui seul, produit plus de 90.000 tonnes. Ni les déchets des hôpitaux, ni ceux des usines ne sont traités. 
Il y a absence total des unités de traitement. La charte de l’environnement, sans des dispositifs parallèles, est-elle capable de mettre fin à cette dégradation continue? Les experts en doutent. Le recyclage informel des déchets constitue aussi un véritable casse-tête. En matière d’assainissement, Casablanca n’est pas mieux lotie. Le rapport note l’absence du raccordement au réseau d’assainissement dans certaines zones de la région. Résultats, les rejets domestiques ou industriels se font dans la nature. A noter que 2.689 unités industrielles n’entreprennent aucun effort de limitation de leurs effluents et de leur traitement. Seules quelques usines de Sidi Bernoussi ont adhéré à un programme de coopération internationale visant à protéger l’environnement (cf.www.leconomiste.com). La situation se complique davantage en raison de l’absence de stations d’épuration. Toute la région ne dispose que de deux stations, une de prétraitement fonctionnel à Casablanca Ouest El Hank avec un émissaire en mer de 3,6 kilomètres. L’autre appartient à l’Office national des aéroports (ONDA) mais n’est pas en fonction pour cause de saturation. Casablanca, en concentrant les deux tiers des unités de production, dispose de 10 collecteurs urbains et industriels qui déversent leurs rejets en mer et sans aucun traitement. Ce déversement direct des eaux usées industrielles en milieu marin a impacté le stock halieutique. Il a engendré également la dégradation de la qualité des eaux de baignade au niveau des Roches noires jusqu’à Mohammedia, en particulier les plages de Sidi Bernoussi et Aïn Sebâa.

L'INFORMELS A CASABLANCA

LE COMMERCE EMBILANT

Objectif: dégager la circulation . Les commerçants déplacés Ça circule un peu mieux sur la grande avenue Mohammed VI. L’avenue qui traverse le quartier très commerçant de Derb Soltane, à Casablanca, était devenue, pour les automobilistes, «le coin à éviter» à partir de 10 h du matin. En effet, la zone envahie par les commerces informels constitue depuis toujours un véritable casse-tête pour les autorités de la ville. Selon une étude publiée récemment par la direction régionale du Haut commissariat au plan (HCP), plus de 128.000 marchands ambulants sont en activité dans la région du Grand Casablanca, et en particulier dans la préfecture de Mers Sultan-El Fida. Aussi, celle-ci a décidé de prendre le taureau par les cornes et a lancé une «opération coup de poing», destinée à dégager les grandes artères du quartier. Dans un premier temps, les charrettes et autres étalages ont été évacués. Suivra une stratégie visant à protéger le commerce organisé et garantir des revenus à ces marchands. Des espaces leur seront désormais fixés. Il faut admettre que l’opération n’a pas été très bien accueillie par les commerçants ambulants. Certains tentent encore de poser leur marchandise, mais les agents d’autorité sont intransigeants. «La vigilance est de mise. Et c’est un travail de longue haleine que nous engageons à la préfecture de Derb Soltane-El Fida. Il faut instaurer de nouvelles habitudes», explique Mohamed Fadil, responsable de la mise en œuvre de la stratégie d’organisation des marchands ambulants.En tout cas, l’opération est soutenue et encouragée par les boutiquiers de Derb Soltane. «Dans le passé, on a assisté à de nombreuses opérations de ce genre qui n’ont eu aucun effet. Aujourd’hui, cela semble plus sérieux», affirme un commerçant de la kissariat Haffarine. De fait, la stratégie a changé. Il ne s’agit plus seulement de chasser, mais aussi d’organiser et de garantir un revenu aux marchands informels. Car jusqu’à présent la lutte, à proprement parlé, n’a donné aucun résultat et a plutôt favorisé le bakchich. Aussi, la stratégie mise en place a pour mot d’ordre «organisation des marchands ambulants». Ainsi, ces derniers seront installés dans des marchés dédiés à Hay Boujdour, Hay Smara, Hay Laâyoune et Derb Lbaladiya. L’horaire de travail est fixé de 14 heures jusqu’à 20 heures. Ils pourront vendre seulement des vêtements et ustensiles. Ils auront aussi la possibilité de se déplacer d’un marché à l’autre, selon des rotations très précises. L’emplacement de leur charrette sera défini à l’avance et ils devront le respecter sous peine de se faire exclure. En fin de journée, ils devront évacuer les lieux afin que les sociétés de nettoyage puissent accomplir leur tâche. «Dans ce sens, le plan des rues affectées au commerce ambulant a été transmis à Techmed», souligne Fadil. Quant à la vente des fruits et légumes, celle-ci se déroulera selon deux tranches horaires dans des espaces également déterminés à l’avance: de 8h à 14h ou de 14h à 20h. Le vendredi sera considéré comme jour de repos pour tout le monde. Des brochures d’informations ont été distribuées pour expliquer ces nouvelles mesures. Mais la tâche ne sera pas aisée. Des résistances semblent se manifester. En effet, des réseaux très organisés dirigent le commerce ambulant. De nombreux vendeurs travaillent pour le compte de patrons qui, chaque jour, viennent récupérer la recette

LE SPORT A CASABLANCA

 LE JEUX DE LA MORT
Des pertes humaines et des dégâts matériels estimés à dizaines de millions de dirhams. Le temps d'un match, Casablanca est à la merci des hooligans. La solution: Déplacer le complexe sportif.
Arrêtons le massacre !
Un mort, 24 blessés , 27 arrestations, 120 bus cassés et le complexe sportif Mohammed V saccagé, tel est le lourd bilan du derby WAC-Raja du 21 octobre 2007, disputé dans le cadre des quarts de finale de la coupe du trône.
Le dispositif sécuritaire renforcé n'a pas empêché qu'une simple rencontre sportive tourne au drame.
Mais, qu'est-ce qu'un agent de sécurité avec son gourdin peut faire face à une horde hystérique dopée aux psychotropes? Imaginons qu'ils soient armés jusqu'aux dents, est-ce qu'ils tireraient sur des supporters désarmés mais impossibles à maîtriser?
Une vidéo amateur diffusée sur le forum de Greenboys (site des fans du Raja) révèle bien l'incapacité des auxiliaires à contenir l'agressivité des spectateurs. Elle montre un policier hagard, au milieu d'une vingtaine de jeunes aux allures menaçantes jouant à passe-passe avec un fumigène.
Sur les images transmises par la télévision, l'impuissance des policiers est aussi perceptible, surtout à la fin du match où les supporters du Raja, exaspérés par la victoire du Wydad, arrachent les sièges des gradins pour les jeter sur la pelouse.
Les pompiers ont au moins servi à quelque chose. Ils ont éteint les foyers de feux déclenchés sur la piste de l'athlétisme par des fumigènes, interdits dans les stades du monde entier et disponibles dans les marchés informels casablancais. À un certain moment du match, tout est gris. Impossible de distinguer les rouges des verts tant la fumée est dense. Les habitants des immeubles avoisinants du complexe ont cru que celui-ci a pris feu.
Dire que les autorités ont déployé plus de 2.000 agents, parmi eux, les meilleurs éléments de l'Institut royal de Police de Kénitra. Apparemment, la détermination des casseurs était plus forte.
Certes, les autorités ont arrêté une trentaine de personnes, dont une dizaine de mineurs, mais cela ressemble plus à une opération "poudre aux yeux" qu'à une opération ciblée.
L'enquête ouverte pour déterminer les responsables risque de prendre des mois voire des années. On se demande même si les photos floues prises par les caméras de surveillance, placées au sein du complexe Mohammed V, pourront être d'une grande utilité. En tous les cas, l'officier de police, interrogé par Planète Foot, émission sportive animée par Mourad El Moutawakil et Lino Bacco diffusée sur 2M, paraissait y croire dur comme fer. Sa déclaration mérite bien d'être mise en exergue. Le public sait, désormais, qu'il est filmé. Il ne lui reste plus qu'a sourire.
Le problème de la violence dans les stades n'est pas juste sécuritaire, mais nécessite une réflexion de fond par tous les acteurs concernés.
Les mesures prises par la Fédération royale marocaine de Football (FRMF) semblent plus comme des punitions que des solutions à ce phénomène de plus de en plus visible. La commission centrale de discipline de la FRMF a décidé, en effet, suite aux incidents survenus lors du derby, de priver le Raja et le WAC de Casablanca d'évoluer au complexe sportif Mohammed V et du soutien de leur public pour leurs deux prochains matches du championnat à domicile. Une décision inefficace puisqu'elle a montré ses limites. Les deux clubs casablancais ont déjà été condamnés à jouer à huis clos au complexe Moulay Abdellah à Rabat leurs derniers matchs du Groupement national de Football d'Elite (GNFE) lors de la saison 2005-2006 après des actes de vandalisme et de violences au complexe Mohammed V. Cela n'a pas tellement gêné leurs supporters puisqu'ils ont récidivé quelques mois plus tard.
Les clubs, quant à eux, frappés à la caisse, se contentent d'encaisser. Quand le complexe Mohammed V a fermé ses portes pour des travaux de rénovation en mai 2006, les responsables du Raja et du WAC ont crié au scandale en arguant la perte de 80% de leurs recettes et l'augmentation de 40% de leurs dépenses.

Maintenant que le stade, rénové à dix millions de dirhams, un budget lourd pour le contribuable, vient de subir d'importantes dégradations, il est à parier que le Conseil de la ville montera au créneau. Le directeur du complexe sportif Mohammed V, Farid El Mir, précise que plus de 230 chaises ont été arrachées, le tartan (piste d'athlétisme) endommagée et les installations sanitaires réservées au public détruites. Des dégâts estimés à des dizaines de milliers de dirhams. Mais, pas seulement. Les dommages dépassent les murs du terrain. Le groupement M'dina bus, société de gestion du transport urbain par bus, estime les pertes subies à 13 millions de dirhams. Encore plus que l'année 2006, où les préjudices causés par les comportements inciviques des supporters casablancais leur avaient coûté huit millions de dirhams.
Ces vandales ont pillé des commerces et des voitures tout en long du trajet menant du complexe Mohammed V au centre de la ville. Les véhicules de police n'ont pas non plus été épargnés.
Ceux qui se sont risqués à mettre le nez dehors après le match ont été victimes d'agressions verbales sinon physiques. Sans parler des tristes affrontements entre les supporters des deux équipes adverses. La colère de la défaite du Raja ne justifie pas à elle seule toute cette haine déversée sur la ville de Casablanca. Car, même en cas d'égalité entre les deux équipes, les fans auraient trouvé le moyen de se défouler. Et il n'est pas rare que les actes de vandalisme commencent avant le match.

la femme a casablanca

C’est une bien triste journée qu’a célébrée le monde dimanche dernier : la Journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes.
Une journée qui vient, chaque année, nous rappeler que les femmes, malgré les avancées juridiques et réglementaires réalisées dans le cadre de la protection de leurs droits, elles continuent de souffrir de différents types de violences et la subissent parfois en silence.
Dans les actes de violence que subissent les femmes, et au-delà des coups sonores et qui laissent des traces plus ou moins visibles sur le corps, il est une agression plus sournoise et beaucoup plus désastreuse, il s’agit de la violence psychologique. 

En effet, même si cette dernière continue d’être perçue comme moins importante par certains, elle constitue la violence la plus répandue dans notre société et ses effets peuvent se révéler destructeurs.
«Avant de parler chiffres, il faut d’abord définir le terme “violence à l’égard des femmes”. Ce dernier doit être compris comme une violation des droits de l’Homme et une forme de discrimination à l’égard des femmes, et désigne tous les actes de violence fondés sur le genre qui entraînent, ou sont susceptibles d’entraîner pour les femmes, des dommages ou souffrances de nature physique, sexuelle, psychologique ou économique, y compris la menace de se livrer à de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou privée», explique la Ligue démocratique pour les droits de la femme (LDDF).
Et d’ajouter : «la violence psychologique. 
Il s’agit de tout acte de violence qui entraine des souffrances psychologiques à la femme. On peut citer à titre d’exemple : la violence verbale à travers les insultes et les injures, le mauvais traitement, l’humiliation, la menace d’assassinat et toute autres forme de menaces, la domination et isolation de la femme de son entourage et de sa famille, la privation des libertés...».
Même son de cloche du côté de l’Association marocaine de lutte contre la violence à l’égard des femmes (AMVEF) qui affirme que : «La violence psychologique est liée à toutes les autres formes de violence et se manifeste dans tous les comportements qui touchent à la personnalité de la femme et sa bonne santé mentale, comme insulte, humiliation, mépris, manque de communication, non-respect de son avis dans la famille…».

Par ailleurs, selon les résultats de la dernière enquête réalisée par le Haut Commissariat au Plan (HCP) et publiée en 2011, sur une population de 9,5 millions de femmes âgées de 18 à 64 ans, près de 6 millions, soit 62,8% d’entre elles, ont subi un acte de violence sous une forme ou une autre, dont 3,8 millions en milieu urbain et 2,2 millions en milieu rural.
 Par ailleurs, tous contextes confondus, la violence psychologique est la plus répandue, avec un taux de prévalence de 48,4%, soit 4,6 millions de femmes qui en sont victimes au cours des 12 mois précédant l’enquête (3 millions en milieu urbain et 1,6 million en milieu rural).
La prédominance de la violence psychologique est ce qui ressort également du rapport 2010/2011 du réseau LDDF-Injad contre la violence du genre, qui est une structure qui relève de la Ligue.
En effet, d’après ce rapport, la violence psychologique est la plus répandue par rapport aux autres formes de violence avec un taux de 42%, avec un effectif d’actes de violence de 5 718 actes.

Le centre d’écoute et d’orientation juridique et de soutien psychologique pour femmes victimes de violence, qui relève de l’AMVEF a également relevé le même taux de plaintes quant à la violence psychologique. «Près de 40% des femmes qui nous appellent souffrent de violence psychologique.
 Ce type de violence est donc largement prédominant», souligne-t-on auprès de l’association.
Contrairement aux résultats précités, le Centre SOS Annajada de Casablanca, mis en place par l’Union de l’action féminine (UAF), a enregistré, quant à lui, que la violence la plus répandue est celle physique avec un taux de 40,39%, alors que la violence psychologique arrive en seconde place avec 19% des plaintes.
Par contre, toutes les associations qui militent dans la lutte contre la violence à l’égard des femmes sont d’accord pour dire que la violence touche toutes les couches socio-économiques confondues. Qu’elle soit riche ou pauvre, instruite ou analphabète, active ou au foyer, mariée ou célibataire… la femme souffre de violence psychologique de manière presque quotidienne.

La violence fondée sur le genre a en effet, un caractère transversal et «démocratique». 
Elle touche toutes les catégories de femmes indépendamment de leur situation socio-économique et se manifeste dans les différents milieux sociaux : conjugal, familial ou public.
À propos, quand peut-on parler de violence psychologique et quel est son impact la vie de la victime ?
«On parle de violence psychologique à partir du moment où la violence impacte le psychique de la victime, c’est-à-dire, lorsqu’elle fait effraction dans l’inconscient de cette dernière et crée un déséquilibre psychique», explique Mohamed Hachem Tyal, psychiatre, qui précise : «Cette effraction nécessite un rééquilibrage du psychisme de la personne, ce qui peut bien, moyennement bien ou mal se faire, selon la force de l’agression et celle de la victime.

Le problème qui existe dans la violence contre les femmes est qu’on ne tient pas suffisamment compte de la gravité de l’impact de la chose».
Le psychiatre affirme également qu’en cas de mauvaise reconstruction psychologique de la victime, cette dernière peut souffrir de ce qu’on appelle le «syndrome post-traumatique». «C’est ce genre de mauvaise reconstruction qui fait que la victime se met à revivre l’évènement traumatisant et a du mal à continuer à vivre.

En effet, cela peut créer des angoisses, des troubles de sommeil, des sautes d’humeur… la violence peut être un véritable désastre dans la vie de la victime, d’où l’importance de tenir en compte cet aspect psychologique», insiste Dr Tyal. Et de poursuivre : «Ce qu’il faut comprendre, c’est que plus la victime est prise en charge rapidement par un spécialiste, plus elle a des chances que le rééquilibrage se fait dans de meilleures conditions. Il faut aussi prendre en considération que cela impacte la vie de la personne sur le moyen et le long terme et que la gravité de l’impact physique varie selon l’impact psychologique qu’il cause».

les mendiants a casa

Les femmes représentent 51,1 pc des mendiants au Maroc
Plus jamais ça  
professionnalismeLa mendicité professionnelle ne cesse de se développer et a pris des proportions démesurées dans le pays » déclare à ALM, Nouzha Skalli, ministre du Développement social, de la Famille et de la Solidarité. Selon Mme Skalli, pour la seule ville de Casablanca, un montant estimé à 2,06 millions de dirhams a été amassé par les mendiants professionnels dont 1,4 million DH sous forme d’argent liquide, 506.161 DH en comptes sur carnet et 149.350 DH sous forme de bijoux. 62,4% sont des mendiants professionnels d'après le recensement de 2007. Pour ces personnes, il n’est pas question de chercher du travail qui, tout compte fait, ne leur rapportera pas grand-chose. «Un mendiant professionnel gagne en moyenne 300 DH par jour. Cette somme peut atteindre 700 DH»  indique Mme Skalli.
Pour faire le point de la situation de la mendicité au Maroc et plus particulièrement à Casablanca, une rencontre a été organisée vendredi dans la capitale économique. Le directeur du Centre social « Dar El Khayr » de Tit Mellil, Abdelkrim Sebbar a souligné, à cette occasion, que depuis le lancement de la stratégie régionale de lutte contre la mendicité, plus de 5.042 mendiants ont été dirigés vers le centre. De mars 2007 à septembre 2008, un total de 4.686 pensionnaires ont pu être pris en charge par leurs familles. De même, les assistants  sociaux ont contribué à l’insertion familiale de quelque 151 pensionnaires et 131 mendiants ont été pris en charge par le centre. Par ailleurs, M. Sebbar a également indiqué  que le nombre de personnes exploitées par les mendiants s’élève à 344 dont des mineurs, des handicapés et des personnes âgées. Cette rencontre qui s’inscrit dans le cadre des portes ouvertes du Centre social «Dar El Khayr», a été l’occasion d’exposer les conditions dans lesquelles vivent les différents pensionnaires. «Ce centre a donné des résultats très satisfaisants. L’approche est humaine. Les bénéficiaires se sont dit satisfaits des services rendus par l’établissement», a pu constater la ministre après avoir visité les différentes dépendances de cet établissement. En outre et selon l’enquête réalisée en 2007  par le ministère en Développement social, de la Famille et de la Solidarité, le nombre de mendiants à l’échelle nationale est estimé à 195.950 dont 48,9 % sont des hommes contre 51,1 % de femmes. Il ressort de la même enquête que parmi les causes de la mendicité figurent la pauvreté (51,8 %), l’handicap (12,7 %), la maladie (10,8 %) , et autres causes (24,7 %).
La mendicité professionnelle inquiète par son ampleur et sa diversité. Des enfants de tous âges et des personnes handicapées sont exploités. Pour lutter contre cette activité, le ministère préconise comme moyen, un arsenal judicaire efficace. Or, précise la ministre, «à ce jour les sanctions ne sont pas assez dissuasives. La loi ne prévoit pas par exemple la confiscation des biens  amassés  par cette pratique. Pour y remédier, nous travaillons en étroite collaboration avec les ministères de la Justice et de l’Intérieur ». Pour rappel, la stratégie globale élaborée par le ministère du Développement social, de la Famille et de la Solidarité et mise en œuvre depuis bientôt deux années, s’est donné pour objectif majeur d’assurer l’insertion socio-économique des mendiants et de mettre en place un dispositif d’aide sociale à leur profit. «La lutte contre ce phénomène nécessite la coordination des efforts de tous les acteurs concernés notamment les départements gouvernementaux, la société civile et les médias » 

                                                                    

                                                                    

toilettes urbain a casablnaca

 Chose qui n'est pas facile puisque la métropole manque de toilettes publiques et dispose seulement de 6 WC, dont quatre sont fermées.
Depuis quand ces toilettes publiques existent-elles ? Pourquoi certaines sont fermées et d autre ouvertes ? Y aura-t-il un projet pour préserver l'environnement et l'esthétique de la capitale économique ?
Il faut remarquer que depuis l'indépendance du Maroc, aucune nouvelle toilette publique n'a été construite, et de jour en jour on assiste à la disparition et la fermeture de celles existantes à Casablanca. 
Parmi les toilettes publiques ouvertes, on trouve celle qui se trouve près du marché central. Située à proximité des ruines de l'hôtel Lincoln, elle se trouve dans un état lamentable puisque l'eau qui coule du lavabo finit par être récupérée dans un seau. Les égouts sont dégoutants et les urinoirs sont sales et rouillés. Ce WC payant est tarifiée à deux dirhams. 
Pour un Casablancais, le secteur des toilettes publiques représente le dernier des soucis des élus locaux. Les autorités municipales et régionales préfèrent s'investir dans des projets jugés plus rentables: voirie, éclairage public, réfection des trottoirs, signalisation verticale, horizontale, latérale...Même l'assainissement et la collecte des ordures ménagères qui constituent des priorités, auxquels il faut ajouter les transports publics, ne font pas partie de leurs priorités. Raison pour laquelle l'Etat a préféré les inciter à déléguer ces secteurs à des compagnies privées étrangères.
Selon Ahmed Brija, premier vice président du conseil de la ville, certains élus locaux pensent que les toilettes publiques ne font pas partie des priorités de la métropole, puisque cette dernière souffre du problème de l'infrastructure, des bidonvilles.
 « J'espère qu'en 2011, on trouvera une solution pour ouvrir de nouvelles toilettes publiques », explique le 1er vice président du conseil de la ville.
L'agence urbaine est un organisme de planification qui ne s'occupe pas des petits détails qui demeurent du ressort des communes et de leur tutelle. Néanmoins, la question a été soulevée dans le cadre de l'implantation d'un mobilier urbain adapté à la ville de Casablanca incluant bien évidemment les toilettes publiques. 
Malheureusement, les conflits de compétences et les sensibilités régnantes font blocage à des initiatives émanant de l'Agence urbaine.
Pourtant tout le monde a tout à gagner, le citoyen en premier et notamment la femme qui ne sera plus obligée de pénétrer dans les cafés pour se soulager. 
La ville devra faire bonne œuvre de s'intéresser aux moindres besoins de ses citoyens en préservant en même temps ses espaces publics et ses lieux culturels et touristiques. Ainsi, le touriste qui pourra déambuler tranquillement en ville sans se soucier de se voir rentrer d'urgence à l'hôtel pour se soulager, l'image de Casablanca ternie par ce genre de comportements et l'image du pays qui en pâtit également.
Négligence
Les principaux responsables de cette négligence demeurent bien évidemment les élus locaux qui détiennent les pouvoirs de police administrative et qui ne font aucun effort pour ''soulager'' les citoyens par l'implantation des toilettes publiques un peu partout dans les villes sous leur autorité comme c'est le cas dans les grandes cités urbaines partout dans le monde. 
Ils rechignent à actionner les dispositions réglementaires et environnementales pour sanctionner les délinquants. Alors comment faire pour redresser la situation ? Porter le débat sur la place publique afin de sensibiliser les citoyens à l'un de leurs droits les plus élémentaires en mettant à contribution les associations de quartier entre autres. Revoir le dispositif de police administrative sous ses aspects incitatif et répressif pour décourager les mauvais citoyens à abandonner ce genre de pratiques tout en leur offrant des espaces de toilettes proches, propres et à prix symbolique, et inciter les élus à intégrer la dimension toilettes dans leur programme d'investissement.
Ce programme peut concerner aussi bien la réhabilitation des anciens lieux d'aisance considérés comme faisant partie du patrimoine urbain de la ville au même titre que les édifices art déco du centre et sensibiliser à cet effet ''Casa mémoire'', que la construction de nouveaux édifices en mettant à contribution les architectes de la place dans un élan de solidarité urbaine.
Une autre solution consiste à importer du mobilier urbain d'aisance de l'extérieur et là on revient à la question de savoir s'il faut confier notre hygiène intime à des sociétés étrangères comme c'est le cas pour les déchets urbains.
Négligence
Les principaux responsables de cette négligence demeurent bien évidemment les élus locaux qui détiennent les pouvoirs de police administrative et qui ne font aucun effort pour ''soulager'' les citoyens par l'implantation des toilettes publiques un peu partout dans les villes sous leur autorité comme c'est le cas dans les grandes cités urbaines partout dans le monde. 
Ils rechignent à actionner les dispositions réglementaires et environnementales pour sanctionner les délinquants. Alors comment faire pour redresser la situation ? Porter le débat sur la place publique afin de sensibiliser les citoyens à l'un de leurs droits les plus élémentaires en mettant à contribution les associations de quartier entre autres.
Revoir le dispositif de police administrative sous ses aspects incitatif et répressif pour décourager les mauvais citoyens à abandonner ce genre de pratiques tout en leur offrant des espaces de toilettes proches, propres et à prix symbolique, et inciter les élus à intégrer la dimension toilettes dans leur programme d'investissement. 
Ce programme peut concerner aussi bien la réhabilitation des anciens lieux d'aisance considérés comme faisant partie du patrimoine urbain de la ville au même titre que les édifices art déco du centre et sensibiliser à cet effet ''Casa mémoire'', que la construction de nouveaux édifices en mettant à contribution les architectes de la place dans un élan de solidarité urbaine.
Une autre solution consiste à importer du mobilier urbain d'aisance de l'extérieur et là on revient à la question de savoir s'il faut confier notre hygiène intime à des sociétés étrangères comme c'est le cas pour les déchets urbains.

cimetèires a casablanca

Arbre de nouveau fleurissant, pierres décoratives, chants d'oiseaux, air pur composent un paysage paisible où l'on pourrait s'imaginer pour un jogging ou en picnic. Le cimetière Arrahma ne transmet pas fidèlement l'image sinistre qu'on se fait des cimetières. 
Ceci est peut être dû au calme du lieu, ou bien les épitaphes qui rappellent que cet endroit est occupé par la mort. Le cimetière, situé à la commune de Dar Bouazza, à 20 km environ de Casablanca, est un lieu bien propre et bien entretenu. Quoiqu'il s'agisse d'un lieu funèbre, l'endroit est assez animé. 
Non seulement par les 26 à 35 enterrements par jours qui prennent lieu dans le cimetière, mais plus par la foule vivante de mendiants et «Gherraba» qui peuplent l'entrée du lieu. Le cimetière est généralement plus mouvementé en été et pendant Ramadan où il peut recevoir jusqu'à 46 morts. 
Ceci est expliqué par la difficulté que représentent ces périodes pour les personnes de faible santé, et les accidents de la route qui s'accroissent pendant la période estivale.
Cet espace est dirigé par un conseil de gestion rattaché au conseil de la ville de Casablanca ; représentants de la ville blanche et de la commune de Dar Bouazza le composent. Il est surveillé par une équipe de sécurité dépêchée par la société privée ayant remporté l'appel d'offre public.

 Une autre société privée assure, elle, la propreté des lieux.
Le cimetière tire ses revenus des droits d'enterrement qui s'élèvent à 200 DH, le parking du cimetière est loué à 240 000 DH, la participation du conseil de la ville de Casablanca atteint 120.000 DH, les caveaux sont cédés à 40.000 DH chacun. 

Ces derniers sont vendus à des familles souhaitant acquérir leur propre parcelle de terre. Le prix n'est pas défini par sa superficie, mais plutôt par le nombre de tombes qu'elle peut contenir. A titre d'exemple, pour 40.000 DH un acheteur pourrait posséder un espace lui permettant d'enterrer douze personnes, ce qui correspond à une superficie d'environ 25m?.
 La vente des caveaux représente une question d'ordre moral pour les intervenants de ce «secteur» : «on est tous égaux face à la mort, et on doit le rester à notre enterrement» affirme Jaouad El Kohen, le président de l'association marocaine de solidarité sociale et sauvegarde des cimetières.
La mort a, aussi, ses problèmes…
Jaouad El Kohen qui a réalisé une étude sur l'état des cimetières du Maroc qu'il a présentée et soumise au ministère de l'intérieur, nous a déclaré que le plus grand problème réside dans l'insuffisance foncière. Il tire la sonnette d'alarme en disant que « les marocains risqueraient de ne plus trouver où enterrer leurs morts dans les 8 à 10 années à venir.

 En effet, c'est 60 ha de terre qui sont consommés chaque année. Il faudrait que l'Etat trouve des terrains pour l'établissement de nouveaux cimetières pour ne pas se retrouver dans une situation délicate. «L'Etat dispose de nombreux terrains, il pourrait en vendre aux wilayas ou aux communes à des prix bas ou symboliques comme ce qui a été fait pour les cimetières Al Ghoufrane et Arrahma». 
Il est aussi question de la réhabilitation des cimetières ayant dépassés les 40 ans. La période étant la durée nécessaire qui permet de réhabiliter et réutiliser les terrains.
Si le cimetière Arrahma et Al Ghoufrane se portent bien, ce n'est pas le cas pour les six autres cimetières de la ville et particulièrement celui de la commune de Sidi Moumen. Le cimetière est dans un sale état.

 Le lieu de repos eternel pour les morts, l'est devenu aussi pour les SDF et les délinquants. Le résultat n'est pas surprenant, plusieurs vols et atteintes au respect dû aux morts ont été signalés dans cette partie de la ville. Dans l'étude réalisée par El Kohen, il est précisé que 75% des cimetières du royaume sont dans un état «catastrophique» contre 15% dans un état moyen et 10% en bon état. La charte communale est précise dans ce sens, la responsabilité de l'entretien du cimetière revient principalement à la commune et quelques autres intervenants comme le ministère de l'intérieur, celui de la santé, la gendarmerie etc.
 Ces intervenants sont supposés maintenir la sécurité et l'entretien des lieux, mais aussi la sensibilisation de la population de l'importance du respect des tombes. Dans ce sens là, l'association marocaine de solidarité sociale et sauvegarde des cimetières a appelé à une journée nationale de sensibilisation au respect de la sacralité des tombes. 
L'association propose la date du 10 Ramadan, qui coïncide avec la date de la mort de Feu Mohamed V, chaque année pour soutenir cette cause.
Sortir de la tombe ?
Le va-et-vient à la porte des cimetières ne prend pas qu'une seule direction. Il arrive des fois qu'un corps est exhumé de sa tombe pour quelques raisons. 

De teks cas sont très rares, une dizaine par an dans tout le royaume, selon docteur Boucheta Farida, médecin chef du département de médecine légale de Casablanca. L'exhumation est une procédure qui ne se fait que par ordre directe du procureur du roi, qui ne donne le droit d'effectuer cette opération que dans certains cas. Il s'agit de cas comme le doute qui plane sur la mort d'une personne, ou le souhait des membres de famille de faire rejoindre le corps d'un proche à un caveau familial, mais la plupart des cas restent cependant le transport d'un corps d'une tombe clandestine à un vrai cimetière dans le but de lui rendre son respect et lui permettre des funérailles dignes.
 Mais la tâche n'est pas facile, l'exposition à un corps décomposé est une chose très sérieuse, au niveau légal et celui sanitaire. L'exhumation ne se fait que par la présence d'une commission qui représente les autorités légales, ainsi que la direction du cimetière et un membre de la famille du mort.
 Plusieurs désinfections sont ensuite effectuées avant l'ouverture de la tombe et l'extraction du corps. Le corps est ensuite mis dans un étui spécial. Une fois l'autopsie faite le corps est rapatrié vers sa tombe pour retrouver le repos éternel.
                    
    
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