Agressions a casablanca
13 agressions par jour à Casablanca
Au total, 2.536 vols ont été signalés en sept mois.
Les attaques sont surtout concentrées à Casa-Anfa
Vol
à l'arrachée, attaques à l'arme blanche… Les rues de Casablanca sont
devenues dangereuses. Un climat d'insécurité s'est installé dans la
métropole en raison de la recrudescence des vols avec violence.
Les
chiffres de la Préfecture de Casablanca sur ces vols n'en retracent pas
toute l'ampleur ressentie par la population.
Ces statistiques font état
d'une augmentation de 5% des vols au titre des sept premiers mois de
l'année. Ils se sont établis à 2.536 vols contre 2.412 à fin juillet
2000.
Ce qui équivaut à 13 vols avec violence par jour signalés contre
11 comparativement à la même période de l'année dernière. Et au total,
1.750 affaires ont été résolues contre 1.344 en 2000. Ces chiffres
s'ils sont jugés en dessous de la réalité c'est en partie en raison du
climat de méfiance qui continue à caractériser les rapports entre les
citoyens et agents de police. Ce qui influe automatiquement sur la
décision d'une victime à se présenter devant un poste de police pour
porter plainte.
Dans la majorité des cas, ces victimes préfèrent garder
le silence puisqu'ils jugent que leur cause est perdue d'avance. “Le
manque de réactivité des agents de police”, étant toujours montré du
doigt.
En revanche, le fameux récépissé de dépôt de plainte nécessaire
au renouvellement des papiers d'identité constitue une des raisons qui
poussent des victimes à signaler les vols. Mais une chose est sûre, les
chiffres de la Préfecture ont au moins le mérite de relever les zones
ou les vols sont concentrés. Casa-Anfa arrive en tête avec 1.083
attaques contre 1.164 comparativement à la même période de l'année
dernière.
Le nombre d'affaires élucidées est de 691 et 668
respectivement à fin juillet 2001 et 2000. Viennent ensuite, Ben M'sick
Sidi Othmane, avec 445 affaires signalées et Hay Mohammadi Aïn Sebaâ
avec 340 affaires.
Au niveau de ces deux zones, une légère
recrudescence des vols a été observée par rapport à la même période de
l'année dernière.
L'explication avancée par les services de la
Préfecture est que "le renforcement de la sécurité au niveau des
quartiers à risque a repoussé les malfaiteurs du centre pour agir dans
les zones périphériques".
Pour renforcer la sécurité dans la métropole,
les services de la Préfecture soulignent qu'ils agissent de deux
manières: d'abord par un volet préventif qui consiste particulièrement
dans le renforcement de l'effectif des policiers dans les quartiers à
risques. Ensuite, par la répression qui porte par exemple sur la
remontée des filières”
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