la délinquance juvénile a casablanca
La drogue et les jeunes
La
délinquance juvénile au Maroc a pris une grande ampleur. Elle révèle
une inadaptation sociale plus au moins grave, une grande immaturité et
une impulsion incontrôlée.
Casablanca, capitale économique, abrite des
milliers d'enfants innocents délaissés par leurs parents et qui n'ont
pas les moyens de subvenir à leurs besoins vitaux.
Ces enfants
confrontent seuls le monde extérieur. Ils sont maltraités et
marginalisés. Ils se trouvent dans un état pitoyable et n'ont qu'un
seul refuge, la rue.
C'est ainsi qu'ils commencent à se droguer, voler,
mendier…Tous les moyens sont bons pour trouver de quoi se nourrir pour
continuer à vivre.
Le Pr. Said ramadan, psychologue,
explique les raisons de la montée en flèche de ce phénomène il ajoute
«c'est un retournement prévisible de la situation qui va en empirant,
avec des comportements qui se transforment en véritables échanges
d'agressions adoptés en habitude dans un refus de l'autre, une
affirmation de soi, un rejet de tout ce qui ne vient pas de l'entourage
immédiat de la personne perçue comme adversaire, un ennemi à éliminer.
Et
tous les moyens sont bons pour y parvenir ».Laisser des enfants dans
cet état est-il de la faute des parents ou bien est ce la notre ? Les
voir se détruire sans bouger le petit doigt est lamentable.
Comment
rester indifférent devant un jeune garçon de 12 ans privé d'affection,
de scolarité qui ne demande qu'a être pris en charge ? Malheureusement,
sa dépendance de la cigarette l'empêche de mener une existence sereine
: « mes parents sont décédés et j'ai été confié à ma tante qui a 6
enfants.
Elle m'a dit qu'elle ne peux plus
nourrir une bouche de plus et qu ‘elle en a marre de me voir roder dans
la rue sans lui apporter un sou. Elle m'a mis à la rue. Cette femme est
sans pitié et elle est foncièrement mauvaise ». Comment peut-on être
aussi sarcastique de donner naissance à de pauvres enfants pour ainsi
les laisser seuls, sans défense et facilement influençables ?
Il
est évident que les associations de protection de l'enfance font leur
possible pour mettre fin à cette tragédie. Mais, il faut encore
multiplier les efforts et songer à l'avenir des plus démunis d'entre
nous en sensibilisant nos élèves et en les incitant à se documenter
d'avantage sur ce sujet. Un jeune délinquant sera d'autant plus incité
à commettre des délits quand le climat familial et l'environnement
social est mauvais.
La délinquance juvénile
est un problème très malaisé à cerner. Si on arrive à constater les
méfaits, on peut difficilement en analyser les causes qui sont très
profondes et liées à des phénomènes de société très complexe.
Une
enquête relève que c'est dans les groupes les plus faibles du point de
vue socio-économique, que le risque de délinquance systématisée est
plus élevé.
Le risque augmente quand les
parents ne contrôlent pas ce que font leurs enfants dans les lieux
publics et à l'école. Le jeune a besoin d'être rassuré.
On doit lui
donner l'amour dont il a besoin et surtout lui faire confiance afin de
lui permettre d'évoluer, et aussi le pousser à participer à des
activités.
Il se sentira très utile et fière d'accomplir des tâches. Si
le jeune refuse d'admettre ses fautes et continu à faire fausse route,
les sanctions ne doivent pas forcément être très sévères.
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