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toilettes urbain a casablnaca

 Chose qui n'est pas facile puisque la métropole manque de toilettes publiques et dispose seulement de 6 WC, dont quatre sont fermées.
Depuis quand ces toilettes publiques existent-elles ? Pourquoi certaines sont fermées et d autre ouvertes ? Y aura-t-il un projet pour préserver l'environnement et l'esthétique de la capitale économique ?
Il faut remarquer que depuis l'indépendance du Maroc, aucune nouvelle toilette publique n'a été construite, et de jour en jour on assiste à la disparition et la fermeture de celles existantes à Casablanca. 
Parmi les toilettes publiques ouvertes, on trouve celle qui se trouve près du marché central. Située à proximité des ruines de l'hôtel Lincoln, elle se trouve dans un état lamentable puisque l'eau qui coule du lavabo finit par être récupérée dans un seau. Les égouts sont dégoutants et les urinoirs sont sales et rouillés. Ce WC payant est tarifiée à deux dirhams. 
Pour un Casablancais, le secteur des toilettes publiques représente le dernier des soucis des élus locaux. Les autorités municipales et régionales préfèrent s'investir dans des projets jugés plus rentables: voirie, éclairage public, réfection des trottoirs, signalisation verticale, horizontale, latérale...Même l'assainissement et la collecte des ordures ménagères qui constituent des priorités, auxquels il faut ajouter les transports publics, ne font pas partie de leurs priorités. Raison pour laquelle l'Etat a préféré les inciter à déléguer ces secteurs à des compagnies privées étrangères.
Selon Ahmed Brija, premier vice président du conseil de la ville, certains élus locaux pensent que les toilettes publiques ne font pas partie des priorités de la métropole, puisque cette dernière souffre du problème de l'infrastructure, des bidonvilles.
 « J'espère qu'en 2011, on trouvera une solution pour ouvrir de nouvelles toilettes publiques », explique le 1er vice président du conseil de la ville.
L'agence urbaine est un organisme de planification qui ne s'occupe pas des petits détails qui demeurent du ressort des communes et de leur tutelle. Néanmoins, la question a été soulevée dans le cadre de l'implantation d'un mobilier urbain adapté à la ville de Casablanca incluant bien évidemment les toilettes publiques. 
Malheureusement, les conflits de compétences et les sensibilités régnantes font blocage à des initiatives émanant de l'Agence urbaine.
Pourtant tout le monde a tout à gagner, le citoyen en premier et notamment la femme qui ne sera plus obligée de pénétrer dans les cafés pour se soulager. 
La ville devra faire bonne œuvre de s'intéresser aux moindres besoins de ses citoyens en préservant en même temps ses espaces publics et ses lieux culturels et touristiques. Ainsi, le touriste qui pourra déambuler tranquillement en ville sans se soucier de se voir rentrer d'urgence à l'hôtel pour se soulager, l'image de Casablanca ternie par ce genre de comportements et l'image du pays qui en pâtit également.
Négligence
Les principaux responsables de cette négligence demeurent bien évidemment les élus locaux qui détiennent les pouvoirs de police administrative et qui ne font aucun effort pour ''soulager'' les citoyens par l'implantation des toilettes publiques un peu partout dans les villes sous leur autorité comme c'est le cas dans les grandes cités urbaines partout dans le monde. 
Ils rechignent à actionner les dispositions réglementaires et environnementales pour sanctionner les délinquants. Alors comment faire pour redresser la situation ? Porter le débat sur la place publique afin de sensibiliser les citoyens à l'un de leurs droits les plus élémentaires en mettant à contribution les associations de quartier entre autres. Revoir le dispositif de police administrative sous ses aspects incitatif et répressif pour décourager les mauvais citoyens à abandonner ce genre de pratiques tout en leur offrant des espaces de toilettes proches, propres et à prix symbolique, et inciter les élus à intégrer la dimension toilettes dans leur programme d'investissement.
Ce programme peut concerner aussi bien la réhabilitation des anciens lieux d'aisance considérés comme faisant partie du patrimoine urbain de la ville au même titre que les édifices art déco du centre et sensibiliser à cet effet ''Casa mémoire'', que la construction de nouveaux édifices en mettant à contribution les architectes de la place dans un élan de solidarité urbaine.
Une autre solution consiste à importer du mobilier urbain d'aisance de l'extérieur et là on revient à la question de savoir s'il faut confier notre hygiène intime à des sociétés étrangères comme c'est le cas pour les déchets urbains.
Négligence
Les principaux responsables de cette négligence demeurent bien évidemment les élus locaux qui détiennent les pouvoirs de police administrative et qui ne font aucun effort pour ''soulager'' les citoyens par l'implantation des toilettes publiques un peu partout dans les villes sous leur autorité comme c'est le cas dans les grandes cités urbaines partout dans le monde. 
Ils rechignent à actionner les dispositions réglementaires et environnementales pour sanctionner les délinquants. Alors comment faire pour redresser la situation ? Porter le débat sur la place publique afin de sensibiliser les citoyens à l'un de leurs droits les plus élémentaires en mettant à contribution les associations de quartier entre autres.
Revoir le dispositif de police administrative sous ses aspects incitatif et répressif pour décourager les mauvais citoyens à abandonner ce genre de pratiques tout en leur offrant des espaces de toilettes proches, propres et à prix symbolique, et inciter les élus à intégrer la dimension toilettes dans leur programme d'investissement. 
Ce programme peut concerner aussi bien la réhabilitation des anciens lieux d'aisance considérés comme faisant partie du patrimoine urbain de la ville au même titre que les édifices art déco du centre et sensibiliser à cet effet ''Casa mémoire'', que la construction de nouveaux édifices en mettant à contribution les architectes de la place dans un élan de solidarité urbaine.
Une autre solution consiste à importer du mobilier urbain d'aisance de l'extérieur et là on revient à la question de savoir s'il faut confier notre hygiène intime à des sociétés étrangères comme c'est le cas pour les déchets urbains.

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