Centre d'Oncologie - Gynécologie de Casablanca. Dépister, diagnostiquer, soigner
Sobre, fonctionnel et réconfortant, le Pôle d'excellence en oncologie gynécologique est actuellement en chantier à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca. Pour l'agence MS-ARCHID, il a été primordial d’apporter une traduction spatiale simple au programme à taille humaine de l'ALSC (Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer).
La construction du bâtiment a été le fruit d’un partenariat entre L'ALSC (Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer), les CHU et les régions, afin de doter les grandes villes d'outils performants pour le dépistage et le traitement des cancers de la femme. L'ALSC a mis en place des pôles d'excellence qui viennent compléter les plateaux techniques déjà existants. « C'est dans ce cadre que le projet a été confié à MS-ARCHID par l'Association ALSC ».
Le pôle d'excellence en oncologie gynéco-mammaire est implanté dans l’enceinte du Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca, à proximité du Centre d’oncologie, qui fut lui-même inauguré en novembre 2008. Le bâtiment est en cours de chantier depuis la mi-juin 2010 sur l’emplacement d’un ancien pavillon démoli. Son emprise aux franges périphériques de l’hôpital le rend directement accessible depuis la rue de Sebta. Il s’ouvrira sur la ville, de sorte que ses services accueillent toutes les femmes venues de la région du Grand Casablanca, pour le dépistage et le diagnostic précoce des cancers du sein et du col de l’utérus. « L'implantation du bâtiment a nécessité le dessin d'un bâtiment traversant, afin que le centre de consultation soit ouvert sur le CHU existant et que le centre de dépistage soit ouvert sur la ville. Il était primordial que les femmes soient incitées à se faire dépister sans entrer dans un hôpital, mais plus discrètement dans un cadre agréable et accueillant ».
A l’entrée du bâtiment composé d’un seul étage, les architectes ont ménagé une placette triangulaire. Organisée en parvis où seront installés éclairage et mobilier urbain, elle marquera une zone de transition entre l’espace public et le territoire de l’ensemble hospitalier, habitée par la présence d’une sculpture. C’est donc un lieu ombragé qui sera principalement destiné aux accompagnateurs des malades, afin qu’ils puissent patienter le plus confortablement possible.
Les espaces extérieurs, traités par du minéral et du végétal, créeront une atmosphère agréable, rafraîchissante et apaisante. Une fois le poste de sécurité franchi, la placette publique se prolongera par une cour intérieure privée équipée de petits kiosques abrités du soleil.
Le bâtiment reprend la forme en « L » du pavillon de consultation auquel il s’est substitué. L'agence MS-ARCHID a opté pour un parti architectural simple et fonctionnel, inscrit dans une trame carrée de quatre mètres de côté. L’arrière du bâtiment sur pilotis libère un espace planté d’arbres en rez-de-jardin, ce qui accentue la légèreté de sa mise en œuvre.
A l’abri de l’enveloppe du bâtiment, s’organisent les différents services du centre répartis sur trois niveaux.
- Au sous-sol, on trouve la documentation et les archives, le service de radiologie disposant d’un scanner ainsi que la zone de détente du personnel.
- Après avoir été accueillies au RDC, il est prévu que les patientes soient guidées par une signalétique colorée vers les services de consultation d’oncologie, ou le centre de dépistage et de diagnostic, ou vers le service de consultation antidouleur. D’ailleurs, « les circulations ont été travaillées avec les médecins de manière à optimiser leur fluidité » observent les architectes.
• Le centre de consultations est affecté d’un accueil spécifique, d’une grande salle d’attente, de six salles de consultation, et d’une salle de soins chirurgicaux. « Etant donné que deux salles de déshabillage ont été prévues pour chaque salle de consultation, le gain de temps dégagé permettra de voir un plus grand nombre de patientes », ajoutent-ils. De plus, ces salles de consultations placées sous la coque bénéficient d’un éclairage zénithal provenant des lanterneaux en forme de cubes qui les chapeautent.
• Le centre de dépistage et de diagnostic précoce est composé d’un accueil spécifique, d’une grande salle d’attente, de six salles de consultations et d’une salle de soins ainsi que d’une salle d’échographie et d’une salle de mammographie qui devraient permettre de traiter trois mille trois cents cas par an.
• Les salles d’attente ont bien évidemment été largement dimensionnées, de manière à recevoir les patientes et les nombreux accompagnants venus les soutenir.
• La consultation antidouleur comporte un accueil spécifique, une salle d’attente et deux salles de consultation, qui devraient permettre de prendre en charge huit mille consultations par an.
Un petit salon d’esthétique et de coiffure avec vue sur le jardin a été dédié au confort après traitement des malades.
Il complétera et humanisera l’ensemble.
- A l’étage, les deux blocs opératoires sont protégés par une coque de béton brut de décoffrage portée par des pilotis dont le volume surplombe la transparence des lanterneaux de verre.
Les façades est et ouest de cette coque sont occultées par un habillage en Alucobond, strié de fentes horizontales; tel un moucharabieh, il atténuera l’impact du soleil. Le service de chirurgie articulé aux blocs opératoires est destiné à traiter deux mille cas par an. Son triple rôle portera sur la réduction et l’amélioration de la qualité du délai de prise en charge, le développement de nouvelles techniques chirurgicales et les moyens d’assurer une formation en chirurgie spécialisée. Huit chambres d’hospitalisation, d’une capacité totale de seize lits suffisant au service, se répartissent autour d’un puits de lumière rectangulaire, planté au niveau du RDC.
Cette réalisation architecturale propose un cadre adaptable à l’évolution des modes de dépistage envisagés dans le cadre du Plan national de prévention et de contrôle du cancer 2010-2019, lancé officiellement le 24 mars 2010 à Rabat par le ministère de la Santé, avec un coût d’objectif de trente six millions de dirhams. Selon les architectes, elle est innovante car « elle suit un programme établi selon des normes internationales. Elle tient compte de l’évolution de la médecine, en particulier celle des méthodes de dépistage et de traitement des cancers de la femme, tout en remplissant parfaitement son rôle de centre de formation d’excellence ».
Sobre, fonctionnel et réconfortant, le Pôle d'excellence en oncologie gynécologique est actuellement en chantier à l’hôpital Ibn Rochd de Casablanca. Pour l'agence MS-ARCHID, il a été primordial d’apporter une traduction spatiale simple au programme à taille humaine de l'ALSC (Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer).
La construction du bâtiment a été le fruit d’un partenariat entre L'ALSC (Association Lalla Salma de Lutte contre le Cancer), les CHU et les régions, afin de doter les grandes villes d'outils performants pour le dépistage et le traitement des cancers de la femme. L'ALSC a mis en place des pôles d'excellence qui viennent compléter les plateaux techniques déjà existants. « C'est dans ce cadre que le projet a été confié à MS-ARCHID par l'Association ALSC ».
Le pôle d'excellence en oncologie gynéco-mammaire est implanté dans l’enceinte du Centre hospitalier universitaire Ibn Rochd de Casablanca, à proximité du Centre d’oncologie, qui fut lui-même inauguré en novembre 2008. Le bâtiment est en cours de chantier depuis la mi-juin 2010 sur l’emplacement d’un ancien pavillon démoli. Son emprise aux franges périphériques de l’hôpital le rend directement accessible depuis la rue de Sebta. Il s’ouvrira sur la ville, de sorte que ses services accueillent toutes les femmes venues de la région du Grand Casablanca, pour le dépistage et le diagnostic précoce des cancers du sein et du col de l’utérus. « L'implantation du bâtiment a nécessité le dessin d'un bâtiment traversant, afin que le centre de consultation soit ouvert sur le CHU existant et que le centre de dépistage soit ouvert sur la ville. Il était primordial que les femmes soient incitées à se faire dépister sans entrer dans un hôpital, mais plus discrètement dans un cadre agréable et accueillant ».
A l’entrée du bâtiment composé d’un seul étage, les architectes ont ménagé une placette triangulaire. Organisée en parvis où seront installés éclairage et mobilier urbain, elle marquera une zone de transition entre l’espace public et le territoire de l’ensemble hospitalier, habitée par la présence d’une sculpture. C’est donc un lieu ombragé qui sera principalement destiné aux accompagnateurs des malades, afin qu’ils puissent patienter le plus confortablement possible.
Les espaces extérieurs, traités par du minéral et du végétal, créeront une atmosphère agréable, rafraîchissante et apaisante. Une fois le poste de sécurité franchi, la placette publique se prolongera par une cour intérieure privée équipée de petits kiosques abrités du soleil.
Le bâtiment reprend la forme en « L » du pavillon de consultation auquel il s’est substitué. L'agence MS-ARCHID a opté pour un parti architectural simple et fonctionnel, inscrit dans une trame carrée de quatre mètres de côté. L’arrière du bâtiment sur pilotis libère un espace planté d’arbres en rez-de-jardin, ce qui accentue la légèreté de sa mise en œuvre.
A l’abri de l’enveloppe du bâtiment, s’organisent les différents services du centre répartis sur trois niveaux.
- Au sous-sol, on trouve la documentation et les archives, le service de radiologie disposant d’un scanner ainsi que la zone de détente du personnel.
- Après avoir été accueillies au RDC, il est prévu que les patientes soient guidées par une signalétique colorée vers les services de consultation d’oncologie, ou le centre de dépistage et de diagnostic, ou vers le service de consultation antidouleur. D’ailleurs, « les circulations ont été travaillées avec les médecins de manière à optimiser leur fluidité » observent les architectes.
• Le centre de consultations est affecté d’un accueil spécifique, d’une grande salle d’attente, de six salles de consultation, et d’une salle de soins chirurgicaux. « Etant donné que deux salles de déshabillage ont été prévues pour chaque salle de consultation, le gain de temps dégagé permettra de voir un plus grand nombre de patientes », ajoutent-ils. De plus, ces salles de consultations placées sous la coque bénéficient d’un éclairage zénithal provenant des lanterneaux en forme de cubes qui les chapeautent.
• Le centre de dépistage et de diagnostic précoce est composé d’un accueil spécifique, d’une grande salle d’attente, de six salles de consultations et d’une salle de soins ainsi que d’une salle d’échographie et d’une salle de mammographie qui devraient permettre de traiter trois mille trois cents cas par an.
• Les salles d’attente ont bien évidemment été largement dimensionnées, de manière à recevoir les patientes et les nombreux accompagnants venus les soutenir.
• La consultation antidouleur comporte un accueil spécifique, une salle d’attente et deux salles de consultation, qui devraient permettre de prendre en charge huit mille consultations par an.
Un petit salon d’esthétique et de coiffure avec vue sur le jardin a été dédié au confort après traitement des malades.
Il complétera et humanisera l’ensemble.
- A l’étage, les deux blocs opératoires sont protégés par une coque de béton brut de décoffrage portée par des pilotis dont le volume surplombe la transparence des lanterneaux de verre.
Les façades est et ouest de cette coque sont occultées par un habillage en Alucobond, strié de fentes horizontales; tel un moucharabieh, il atténuera l’impact du soleil. Le service de chirurgie articulé aux blocs opératoires est destiné à traiter deux mille cas par an. Son triple rôle portera sur la réduction et l’amélioration de la qualité du délai de prise en charge, le développement de nouvelles techniques chirurgicales et les moyens d’assurer une formation en chirurgie spécialisée. Huit chambres d’hospitalisation, d’une capacité totale de seize lits suffisant au service, se répartissent autour d’un puits de lumière rectangulaire, planté au niveau du RDC.
Cette réalisation architecturale propose un cadre adaptable à l’évolution des modes de dépistage envisagés dans le cadre du Plan national de prévention et de contrôle du cancer 2010-2019, lancé officiellement le 24 mars 2010 à Rabat par le ministère de la Santé, avec un coût d’objectif de trente six millions de dirhams. Selon les architectes, elle est innovante car « elle suit un programme établi selon des normes internationales. Elle tient compte de l’évolution de la médecine, en particulier celle des méthodes de dépistage et de traitement des cancers de la femme, tout en remplissant parfaitement son rôle de centre de formation d’excellence ».