casablanca ou casanegra..... La Ville Blanche serait-elle un point noir en termes environnementaux ?
Le fleuron économique du pays est en effet victime de son propre
succès. Les différentes études scientifiques le confirment.
Une menace
lourde pèse sur la ville et sur la santé de ses habitants qui souffrent
de plus en plus de maladies respiratoires et autres maux chroniques.
Le
coupable ? Les taux élevés de pollution causés par les zones
industrielles, le parc automobile vétuste, la gestion « défaillante »
des déchets, sans oublier le manque flagrant de civisme chez bon nombre
d’habitants.
« La vie à Casablanca est devenue insoutenable. La ville compte
plusieurs points noirs et les problèmes environnementaux se multiplient
avec une forte pollution de l’air et de l’eau », s’insurge le Pr Saïd
Sebti, président du réseau Casa environnement. Rappelons que ce réseau
regroupe plus de 50 associations œuvrant dans le domaine de
l’environnement et le développement durable au niveau du Grand
Casablanca.
Le constat du Pr Sebti est d’ailleurs confirmé par les
rapports de la direction de la météorologie nationale. Ces derniers
démontrent que la qualité de l’air à Casablanca est en dessous de la
moyenne. La station de mesure de la qualité de l’air, installée au club
ONCF d’Aïn Sebaâ, enregistre des dépassements réguliers des seuils
nationaux d’information et d’alerte.
D’après ces mesures, la
concentration horaire maximale de dioxyde de soufre (SO2) est alarmante
et suscite beaucoup d’inquiétude quant aux effets néfastes de ce
polluant sur la santé.
Notons que le SO2 est responsable de nombreux troubles respiratoires.
Il provient de combustibles fossiles contenant du soufre (fuel,
charbon) et il est détecté principalement dans les zones industrielles.
Son importante concentration à Aïn Sebâa s’explique par l’installation
de la zone industrielle et par la proximité de la station de Samir à
Mohammedia.
Un autre coupable est pointé du doigt lorsqu’il s’agit de trouver des
explications à la « disqualification » environnementale de la Ville
Blanche.
D’après une étude éco-épidémiologique menée en 2008 par le
ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Urbanisme et de
l’Habitat, la vétusté du parc automobile serait, en partie, à l’origine
du taux élevé des polluants dans l’air.
Avec une forte proportion de
moteurs diesel, le parc casablancais compte plus de 900 000 véhicules,
dont une grande partie aurait plus de dix ans.
Je porte à la connaissance des responsables qu il faut penser plus à aménager des espaces verts sur toutes les parcelles vierges pour le moment et qui se trouvent sous tutelle des communes.la planification architecturale de casa va ruiner la capitale économique et causera dans le futur l’étouffement de sa population.Par exemple en citant deux quartiers que j'ai vu évoluer de 1980 à 2013,à Belvédère et aux roches-noires,on comptait une trentaines de villas avec un parc avec de la verdure un cinéma un club de sport et un établissement scolaire,pour la population résidentielle.un équilibre environnementale et écologique pure et parfait.A présent à la place de chaque villa qui avait obligatoirement un jardin avec de la verdure et même des arbres,on a construit un immeuble sur toute la superficie regroupant une trentaine de familles si ce n est pas plus! Et les problèmes commencent avec les ordures,les embouteillages,l assainissement,les maladies et la pollution.Et on est fier de vivre à casa.Sans parler des plages de Zenata la grande et la petite en passant par Paloma et Oulad-hmimou jusqu à Mohamadia.Merci à vous et bon courage.
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